Master en Ingénierie Linguistique et Traduction

FRAIS DE SCOLARITE: 535 000 FCFA. POUR LA PREMIERE ANNEE. PAYABLE EN 8 TRANCHES.

Objectifs du programme

Définition

L’ingénierie linguistique est la science qui préside à toutes les applications informatiques relatives aux langues et à la parole. Trois secteurs de cette discipline scientifique concourent au développement de logiciels de traitement de la voix et de la parole. Celui de la reconnaissance  de la parole, celui de la synthèse de la parole et celui de la conversion des voix. L’ingénierie linguistique est donc  l’ensemble des méthodes et des techniques à l’intersection de l’informatique et de la linguistique. Elle vise à mettre en œuvre l’ensemble des techniques informatiques (souvent les plus avancées) pour le développement d’applications dotées d’une compréhension plus ou moins large de la langue naturelle.

Avec la prolifération de l’internet et des médias électroniques, l’homme a besoin de se servir des nouvelles technologies pour organiser, stocker, filtrer, traduire  la grande masse d’information existante dans le web.

Après la numérisation de la documentation éditée (au début, en format papier et stockée dans les bibliothèques), le travail de l’informaticien dans ce domaine consiste à concevoir des systèmes d’accès à l’information,  de gestion et de recherche  dont l’utilisateur a besoin pour rester informé sur un domaine quelconque.  Ces innovations  permettront de faire circuler l’information à travers le web.

L’ingénierie linguistique est connue pour le traitement automatique des langues naturelles. Le langage naturel s’applique à toute production linguistique – orale ou écrite – de l’être humain. La numérisation de ces productions permet tout traitement informatique; en voici quelques exemples:

  • Les applications d’aide à la rédaction, le cas du fonctionnement du correcteur orthographique avec syntaxique et le résumé automatique.
  • La conception pédagogie multimédia dans l’enseignement des langues étrangères, le cas des exercices d’application grammaticale avec la correction automatique.
  • Les outils d’aide à la traduction, nous y consacrerons une explication plus complète ultérieurement.
  • La conception de dictionnaires électroniques spécialisés à partir des banques terminologiques.
  • L’indexation documentaire pour la gestion de données spécialisées en format texte, audio ou vidéo à partir de mots clés.
  • La recherche d’information, le cas des logiciels intelligents de recherche.
  • Le traitement de l’oral, la reconnaissance et production vocale multilingue. Ceci est l’une des applications les plus dures à maîtriser, compte tenu de les différentes manières de parler de chacun (différences dans l’accentuation, la cadence, etc.)

L’ingénierie linguistique vise à permettre à l’ordinateur ou à des applications logicielles en particulier de comprendre le sens du « langage naturel » (par opposition aux langages informatiques).

Ceci doit permettre à terme :

  • le développement d’interfaces en langage naturel pour l’interrogation et la navigation dans des bases d’informations textuelles ou multimédia sur des serveurs en ligne (Internet par exemple).
  • la conception de moteurs d’analyse (ou indexation) automatique de bases d’informations textuelles (activités résumantes, recherches en texte intégral, recherches conceptuelles…)
  • le développement des outils de reconnaissance automatique de la parole
  • le développement d’outils de traduction automatique

Environnement technologique

On distingue les outils de gestion documentaire qui s’appuient sur le principe de l’indexation manuelle par mots clés pour l’identification des contenus, des documents et bases de données (relationnelles) utilisées traditionnellement pour la gestion de données structurées où le texte n’a pas une importance centrale.

Evolutions technologiques :

Les outils de gestion documentaire s’appuient de plus en plus sur des bases de données relationnelles pour tirer partie de la sémantique de l’organisation des données en fichiers reliés. Ils intègrent quasiment tous des fonctions plus ou moins avancées de recherche en texte intégral sur les documents numérisés. Les bases de données relationnelles intègrent également de plus en plus des fonctions avancées de recherche en texte intégral.

A terme, avec l’évolution des techniques de numérisation et grâce aux progrès de l’ingénierie linguistique, l’indexation automatique devra remplacer l’indexation manuelle des documents.

L’ingénierie linguistique joue un rôle fondamental dans le développement des techniques de reconnaissance de la parole (pour déclencher une action ou transformer automatiquement la parole en écrit – ex : dictée automatique -).

Le résumé automatique et la génération de texte sont vraisemblablement les prochains développements technologiques.

La spécialité « Ingénierie linguistique »

La spécialité Ingénierie linguistique concerne la recherche et le développement dans le domaine du TAL et des industries de la langue. L’ingénierie linguistique fait appel à des méthodes et des savoirs multiples. Il s’agit de :

  1. Disposer des pré-requis en linguistique : maîtriser les manipulations débouchant sur des descriptions détaillées de faits de langue, connaître les bases des différents domaines des sciences du langage (phonétique et phonologie, morphologie, syntaxe et sémantique) ;
  2. Connaître les bases de la recherche et de l’extraction d’information, de la constitution et de la gestion de corpus (écrits ou oraux) et de ressources, y compris multilingues : les corpus sont des mines d’information pour une description réaliste d’emplois d’une langue, les techniques de la recherche et de l’extraction d’information permettent de rapatrier les documents ou les parties de documents jugés pertinents pour un besoin de recherche particulier ; 3. Exprimer les règles et les régularités à l’œuvre dans les corpus, par le biais des grammaires formelles et des traitements quantitatifs pour savoir passer d’une description linguistique d’un texte à une représentation plus formelle permettant sa prise en charge par des logiciels.

L’objectif de la formation est de donner à des étudiants issus des cursus de langues ou de sciences du langage des bases solides qui leur permettent de s’orienter vers les métiers de l’ingénierie linguistique, et de leur donner les possibilités de choisir entre diverses perspectives : document électronique, ingénierie multilingue, traductique. Il s’agit aussi de permettre à certains d’entre eux d’opter pour la recherche et le développement en ce domaine.

– des compétences linguistiques : maîtrise parfaite de la première langue, connaissance approfondie d’au moins deux autres langues ;

– des compétences thématiques : bonne connaissance des domaines économique, juridique, financier, technique ou scientifique;

– des compétences en matière de traduction : comprendre textes et documents en langue source et les rendre correctement dans la langue cible dans le respect du niveau de langue, des conventions et des spécificités culturelles correspondant à la nature du document à traduire ;

–  des compétences en matière de communication et de gestion : aptitude à analyser systématiquement une situation de communication, à s’impliquer dans la gestion de projets.

Perspectives d’emploi

Métiers auxquels la spécialité permet d’accéder directement Ingénieur linguiste, terminologue, gestionnaire de site web multilingue, lexicologue, chef de projet multimédia, traducteur, lexicologue, terminologue.

Relation avec les milieux professionnels :

–         Rédacteur multilingue dans les entreprises,les institutions internationales, les ONG ;

–         Gestionnaire de systèmes d’information plurilingues dans les bibliothèques ou les centres de documentation, notamment dans les entreprises ou dans un nombre aujourd’hui croissant de PME/PMI ;

–         Professionnel des industries de la langue (audiovisuel, communication, traduction professionnelle…) ;

–         Chargé de la mise en place de portails multilingues dans des organismes ((musées, bibliothèques), institutions ou entreprises ;

–         Administrateur de cellules de veille : responsable de la recherche d’informations multilingues ;

–         Chargé d’études d’indexation documentaire plurilingue dans les agences de communication, d’édition électronique et d’audiovisuel (archivage numérique plurilingue) ;

–         Traducteur ou enseignant.

ADMISSION AU PROGRAMME

Les candidats admissibles devront être titulaires d’une Licence, d’un B.A, ou d’un diplôme équivalent.

L’admission se fait sur étude de dossier.

Méthodes d’enseignement et d’évaluation

Les cours sont divisés en deux grands blocs :

Les cours fondamentaux qui couvrent les ¾ du programme et les cours optionnels qui couvrent le ¼ du programme.

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